Tout savoir avant de voyager au Sénégal

Le Sénégal est l’un des pays d’Afrique les plus proches de la France… c’est d’ailleurs la destination la plus importante d’Afrique de l’Ouest, pas toujours pour les meilleures raisons. Mais ces dernières années, le Sénégal est revenu sur le devant de la scène, montrant une image renouvelée… osons le dire, “tendance”. Mais au delà des questions d’image, le Sénégal est un merveilleux pays où la beauté de ses villes ou de ses côtes concurrence la richesse de sa cuisine ou le sens de l’accueil de son peuple… Voici quelques informations si bientôt, vous avez décidé de sauter le pas et de vous offrir un moment de vie dans ce paradis africain.

Langues :

Le français est la langue officielle du Sénégal, celle qui est enseignée dans les écoles et que l’on emploie dans l’administration et les affaires. En revanche, dans bien des villes et villages reculés, la pratique du Français est souvent rudimentaire. Le Wolof le dialecte le plus répandu est parlé par 80 % des Sénégalais, mais où que vous alliez on vous comprendra, inutile donc d’apprendre le Wolof, en tout cas, pas pour un premier voyage.

Pourboires :

Le service est généralement compris dans les tarifs des hôtels (entre 10 et 15 %).
Dans les restaurants, le service n’est pas inclus ; on s’attend à ce que vous laissiez l’équivalent de 10 % du montant de votre addition.
Il est apprécié de laisser un pourboire au chauffeur, et au guide.
Compter environ pour un séjour de 8 jours, 40 euros pour le chauffeur, et 50 euros pour un guide.

Si vous êtes amenés à prendre un taxi, le prix est à négocier avant de monter dans le véhicule. Les compteurs sont inexistants, et les prix varient suivant la distance à parcourir.

Usages :

• Photographie : Ne photographiez jamais les gens sans leur en demander la permission. Ne prenez pas de photos à la sauvette sans autorisation préalable de la personne dont vous souhaitez faire le portrait. De même, ne jamais photographier les bâtiments militaires et les aéroports etc…
• Marchandage : Pour tout achat de souvenir il faut marchander, cette coutume qui allie ruse et subtilité est une «institution» qui fait partie intégrante de la vie locale.

Ce qu’il faut emporter

Nous vous recommandons de limiter au maximum le poids de vos bagages personnels et de prendre de sacs souples pour faciliter vos déplacements sur le terrain.

 Vêtements :

Il est vivement conseillé de viser au pratique, au léger et au minimum d’encombrement. Nous vous conseillons d’emporter : pantalons légers et amples, shorts et maillot de bain pour la plage, chemises à manche longues et tee-shirt ; chapeaux et bob sont indispensables. N’oubliez pas pour les soirées fraîches (très rares) d’emporter un pull en coton.

 Les chaussures :

Prévoir des tennis et des chaussures légères pour le soir.
Un conseil : n’oubliez jamais de vous déchausser avant d’entrer dans une mosquée.

 Bagages et accessoires :

Un sac souple ou une valise.
Un sac a dos pour transporter vos affaires pendant la journée.
Un appareil photo.
Une paire de lunette de soleil protégeant efficacement contre les UVA et UVB.

 Toilette et pharmacie :

Votre nécessaire de toilette personnel, vos médicaments habituels si vous êtes en cours de traitement, aspirine ou équivalent.
Produit anti-moustiques (spray, crème ou serviettes humides).
Crème pour brûlures ou piqûres d’insectes.
Un anti-diarrhéique.
Pansements, stick à lèvres, collyres (pour la poussière).
Si vous portez des lentilles de contact, nous vous conseillons de vous munir de votre paire de lunettes de vue en cas d’irritation.
Une crème solaire puissante et une pommade contre les coups de soleil vous sont fortement recommandés.

Les déplacements en véhicule

Le permis de conduire français est suffisant pour le Sénégal. La vitesse est limitée à 90 km/h hors agglomération, en ville la vitesse est limitée à 40 voir 50 km/h ; attention les contrôles de vitesse ne sont pas inexistants.

Le réseau routier est goudronné sur tous les axes principaux, son état reste variable. Le réseau routier du Nord, de la région de la Petite côte et du fleuve est dans un «bon » état, en revanche dans l ‘est, le sud et autour de la Gambie les routes sont souvent dégradées.
Je vous conseille néanmoins d’opter pour des transferts avec chauffeur (ou les bus ou taxi brousse pour les plus économes) car conduire au Sénégal, notamment dans les zones habitées, demande un peu de pratique.

Découvrir

Le lac Rose :

Rendu célèbre par le Paris/Dakar, ce site est l’un des plus spectaculaires du Sénégal. Sa couleur peut varier du rose au mauve, tout dépend de l’heure à laquelle vous le visitez. Ces tons qui donnent à ce lieu un caractère magique sont dus à la présence de micro-organismes.
C’est ici que de jour comme de nuit des hommes et des femmes s’affairent pour en extraire le sel utilisant des techniques héritées de leurs ancêtres. C’est également un lieu de commerce où chacun essaie de tirer le prix le plus élevé de son tas de sel, fruit de longues journées de travail. Utilisé principalement pour la conservation du poisson, le sel du lac Rose permet d’approvisionner le Sénégal et ses pays limitrophes.

Saint-Louis :

Première place forte européenne en Afrique, Saint-Louis vous plonge dans son passé colonial et son décor du 19e siècle, époque de la traite de la gomme, de l’ivoire, de l’or et des esclaves. En 1902, Dakar devient la capitale de l’A.O.F, et Saint-Louis ne joue plus qu’un rôle de second plan. Depuis les années 85 Saint-Louis renaît peu à peu d’une certaine léthargie, elle est de plus en plus dynamique sur le plan économique et touristique grâce en partie aux fonds européens dont elle a bénéficié.

Parc national du Djoudj :

Troisième réserve ornithologique du monde le parc fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce parc ne compte pas uniquement quelques 3 millions d’oiseaux migrateurs mais aussi singes, crocodiles et pitons que vous côtoierez sans risque de votre pirogue. Cette réserve exceptionnelle est un lieu extraordinaire. La quantité et la variété d’oiseaux en fait l’un des endroits les plus exceptionnel du pays.

Le Sine Saloum :

C’est en pirogue que vous glissez lentement au milieu de centaines d’îles parcourues par des milliers d’oiseaux migrateurs. Sous un ciel bleu ou recouvert par de magnifiques palétuviers qui vous donnent l’impression de naviguer dans une grotte souterraine vous pourrez croiser au hasard d’une voie navigable un petit village traditionnel de pêcheurs.

La Petite-Côte :

Véritable région vouée au tourisme balnéaire, la Petite Côte se caractérise par ses séries de plages, ses petits villages de pêcheurs et ses somptueuses maisons de la bourgeoisie dakaroise. Saly est le plus grand centre touristique (mais pas étouffant) d’Afrique de l’Ouest avec d’agréables hôtels disposés dans des jardins le long de la plage. M-Bour est une ville qui s’est entièrement consacrée à la pêche. Sa plage, en perpétuelle activité, est un lieu voué au commerce ; le poisson amené en pirogue par les hommes est ensuite grillé, fumé ou salé dans des trous creusés dans le sable. Mais on n’y vend pas que du poisson, on y trouve aussi des fruits, des légumes, des épices et plantes médicinales mais aussi des pierres semi-précieuses et des bijoux.

L’île de Gorée :

Cette île à l’architecture méditerranéenne, aux ruelles paisibles et ombragées par des baobabs nous ferait presque oublier son passé d’île aux esclaves tellement le contraste est fort lorsque l’on vient de quitter Dakar. Difficile de croire que cette ville qui nous enchante a été pendant 3 siècles la porte de l’enfer par laquelle des millions d’esclaves embarquèrent pour le nouveau monde. On ne peut oublier cette époque en visitant la maison des Esclaves.

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