Voyage au Nigeria… le voyage impossible
Voyager en Afrique est parfois un vrai sacerdoce… non seulement, cela n’est pas donné mais en plus, le pauvre voyageur doit affronter la pression sociale autour de lui: “quelle idée”, “mais c’est dangereux”, “pour quoi faire”… bref autant de remarques qui hérissent le poil des amoureux du beau continent et qui obligent le “primo accédant” à l’Afrique à travailler ses arguments.
Alors, les arguments les plus souvent retenus sont que les seuls safaris possibles et authentiques sur en Afrique, que l’accueil y est chaleureux ou encore que l’on souhaite voyager en dehors des sentiers battus… exit la Grèce, la Costa del sol ou le Sud de la France, à vous les plaines infinies de la mère des continents.
Cela se gâte quand il s’agit de ne pas aller faire un safari, ni d’aller dans un pays francophone; et la mission devient totalement impossible quand vous dites que vous partez au Nigeria… et pourtant…
A l’heure où la mode du voyage pousse à éviter le “sur tourisme” (en d’autres mots à voyager à contre courant ou en dehors des sentiers battus), il existe une sorte de paradoxe… il est très valorisant de voyager hors sentiers battus… mais d’aller tout de même là où tous les amateurs du “hors sentiers battus” se retrouvent… les destinations tendances. Et le Nigéria dans tout cela?
Ce n’est ni tendance, ni francophone, ni touristique, encore moins de safari, et en plus ce n’est pas un havre de paix… et pourtant, une partie du Nigéria n’est pas déconseillée par le Quai d’Orsay. Cette région se trouve autour de Lagos. Il n’est pas possible pour quiconque s’intéresse au continent, d’ignorer l’énergie qui se dégage de ce pays énorme (en taille et en population) et symbole de tous les fantasmes négatifs sur le continent. D’un côté la région de Port Harcourt (qui ferait passer le Harlem des grandes années pour un club de vacances) ou le Nord Est et Boko Haram (qui vous promettent de terminer vos vacances et votre vie en même temps). Mais Lagos, bien loin de tout cela, ne promet rien de tout cela. Lagos n’est pas un havre de paix, c’est un énorme chantier, assez symptomatique du meilleur et du pire qui se construit aujourd’hui en Afrique.
Le cinéma (le fameux Nollywood) qui arrose le continent de productions passables mais massives; la musique avec certains endroits qui deviennent mythiques tels le Shrine, temple de l’Afro beat; la mode, avec le fameux Alara Lagos mais aussi de nombreux créateurs et artistes (galeries d’art) qui se développent dans le pays. Le futur “Dubaï” africain, dans le quartier de Eko… et bien sûr l’énorme capharnaüm qu’est cette ville. On y retrouve l’extrême pauvreté, l’extrême richesse, les plateformes pétrolières en toile de fond, un trafic routier impossible en semaine… tout attire et répulse en même temps. Mais, il est impossible de comprendre l’évolution du continent, positive ou discutable, sans connaître Lagos…
Les rares qui s’y sont déjà aventurés, pour les affaires, ont voyagé entre des gardes du corps, passant de leur hôtel à leur bureau… en tremblant. Le weekend, plus d’étrangers, à l’exception de quelques expatriés. Et pourtant, l’accueil y est chaleureux et d’une certaine façon indifférent (ce qui peut être appréciable) et la sécurité y est garantie avec quelques précautions d’usage de voyageurs aguerris. Tenter le Nigéria n’a rien d’un voyage voyeuriste ou indécent, c’est découvrir une certaine vérité, regarder un certain avenir, bref rencontrer la vérité d’un avenir incertain… Cela coûte cher, pour peu de temps mais c’est impossible de ne pas vivre cette aventure… et encore plus pour des francophones que nous sommes, tellement nous ignorons les mystères de l’Afrique anglophone et de cette Afrique là en particulier… bientôt, un grand voyagiste sur mesure proposera de rencontrer cette vérité… Inutile d’être courageux, il suffit juste d’être curieux de découvrir des mondes nouveaux…
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