Les 10 raisons de partir en Afrique du Sud cet été

Alors que la fin de cette crise se dessine et s’estime en semaines en Europe, les destinations touristiques du monde entier se mettent parfois timidement, en ordre de marche. Webinar, campagnes de promotion, communication sur l’ouverture prochaine des frontières, la course commence doucement. Mais au sein de ces grandes manÅ“uvres, l’Afrique du Sud, malgré ses efforts, semblent un peu à part, blacklistée, écartée des emailings et loin des rêves instragrammables. Son nom plus souvent adossé au “variant” qu’à ses nombreux attraits. Et pourtant, contre toute attente, l’Afrique du Sud répond à de nombreux critères pour en faire LA destination de cet été.

Un grand pays, distanciation oblige

Je parlais récemment de la Namibie si populaire et si rêvée pour les voyages post Covid. Mais l’Afrique du Sud, royaume du voyage en individuel avec location de voiture, 2 fois et demi grand comme la France, avec une multitude de petits hébergements, de maisons, de parcs nationaux, coche bien des cases pour un voyage sûr à quiconque se soucie des conditions sanitaires. Des déserts, des côtes sublimes, des réserves magnifiques et si riches, des paysages flamboyants et des villes aérées, la nature et la physionomie de ce pays répond aussi à toutes les cases post covid.

Ce pays se découvre en voiture ou avec quelques sauts de puce en avion. Ici, pas de tourisme de masse, pas attroupement, pas de foules, rien que du plaisir, de l’espace.

Un variant pas si méchant? Une Afrique du Sud guérie.

Si début janvier, les médias du monde entier attendait la catastrophe, le pays s’est remis en à peine un mois de ce fameux variant. Chaque jour depuis pas moins de 15 semaines, le nombre de cas et de décès, le nombre de cas actifs, tous ces indicateurs plongent ou plutôt stagnent. Ils plongent au point que l’Afrique du Sud est passée au level 1, quasiment le monde d’avant. Alors, dans une déception à peine voilée, les médias estiment que la comptabilisation n’est pas exacte, que des raisons obscures expliqueraient que, en fait, ce n’est pas fini.

Et en effet, le virus continue de circuler mais il est au plus bas. Quelques doutes subsistent toutefois: La campagne de vaccination a commencée timidement mais la promesse est faite (enfin) d’un démarrage rapide et massif d’ici juin. Et surtout, la vie a tellement repris comme avant qu’on en oublie les gestes barrières élémentaires selon les réseaux sociaux, ce qui pourrait à moyen terme, nous amener une vague supplémentaire. Mais aujourd’hui, l’Afrique du Sud est sortie du pire et pourtant, elle est encore stigmatiser, aujourd’hui encore.

Une bonne saison

Si le mois de juin est en général boudé en Afrique du Sud (en temps normal), l’été correspond à l’hiver austral. Certes les températures y sont plus fraîches le matin mais dans les deux tiers Nord du pays vivent sous un soleil permanent. L’hiver austral fut bien arrosé, les réserves et les régions ont fait le plein d’eau, la faune aussi, plus tranquille, comme ailleurs s’est largement développée. Il est admis que pendant notre été, les safaris sont les plus beaux et riches en Afrique du Sud.

Un système de santé remarquable

Si pour beaucoup, tout ce qui vient d’Afrique est forcément peu fiable, il faut saluer le système de santé sud africain. Et cela n’est pas nouveau. Qui se souvient encore que c’est en Afrique du Sud que la première transplantation cardiaque a eu lieu. Et si ce variant est dit “sud africain”, c’est justement parce que les scientifiques sud africains étudient l’évolution de l’épidémie et ont identifié ce nouveau variant. Certains en arrivent à dire que ce variant a été identifié en Afrique du Sud mais qu’il viendrait d’ailleurs. Le fait est que le système de santé a répondu présent.

A aucun moment, que ce soit dans les grands hôpitaux ou dans les endroits les plus pauvres ou reculés, le système de santé n’a été pris au dépourvu. Le pays a aussi pris des mesures fortes et longues.

Un niveau de service unique

En temps normal, le niveau de service est moyen. On est plus souvent épaté par la bienveillance que par la compétence des personnels hôteliers ou de restauration. Mais de nombreux hôtels et guest house ont mis cette année sous cloche à profit pour travailler sur ce point. Par ailleurs, bien moins aidés qu’en Europe, le secteur du tourisme, qui pèse prés de 15% du PIB a très peu été soutenue financièrement. La casse sociale est là, atténuée par un système sociale certes imparfait mais existant. La réouverture du pays comme ailleurs est attendu par tous avec l’enthousiasme qu’elle méritera. Il est donc fort probable que l’expérience humaine que les voyageurs vivront, sera inoubliable.

Des protocoles sanitaires bien rodés

L’Afrique du Sud n’a pas été sous cloche pendant un an. Bénéficiant d’un marché intérieur important, les lodges et hôtels ont déjà ouvert depuis de nombreux mois. Ils ont tous mis en place (et ils respectent) des protocoles sanitaires strictes. Si l’on peut faire confiance aux sud africains sur une chose, c’est sur les respects de ces règles, au moins dans les entreprises. Par ailleurs, beaucoup de lodges ont mis en place des jauges permettant d’être moins nombreux dans les 4X4, d’être souvent moins nombreux dans les lieux communs, bref d’avoir une expérience plus intime.

Il y aura de la place

Ne nous mentons pas, l’été ne sera pas fou en Afrique du Sud. Les hôtels seront disponibles. Donc les voyageurs qui tenteront l’aventure bénéficieront sans nul doute et sans peine de surclassement à répétition. En effet, nombreux sont les hôtels qui ont fermé les chambres “standard” au profit des chambres supérieures et des suites. Cela signifie que la vie dans ces structures y sera plus calme et le service plus personnalisé. Les grands sites touristiques ou les parcs nationaux seront aussi peu fréquentés. Ceux qui font régulièrement du “Kruger bashing” pourront aller se rhabiller et ceux qui le découvriront pourront se régaler comme jamais.

Des voyages moins chers

Si globalement, croire que l’on va voyager moins cher est une lubie, notamment en Europe, l’Afrique du Sud offrira des conditions tarifaires exceptionnelles. Non pas que les acteurs du tourisme bradent leurs prix mais le rand, la monnaie sud africaine, est au plus bas. Et à un coût de la vie déjà inférieur de 30% à l’Europe, les voyageurs bénéficieront d’une décote supplémentaire grâce au taux de change (aujourd’hui 1 € = 18 rand). Cela signifie que les voyageurs pourront choisir des prestations de plus haut niveau, dîner dans les meilleurs restaurants et s’offrir les meilleurs vins sud africains, à moindre prix.

4 zones qui se démarqueront

La région Mpumalanga et Limpopo (au Nord et Nord Est du pays) seront comme chaque hiver les préférées des voyageurs. Mais il faudra aussi compter sur la région du Kwazulu Natal avec le Zululand et ses réserves, les parcs de montagne du Drakensberg à peine enneigés et la douceur de l’océan Indien autour de Durban. Le Cap, bien que la saison soit théoriquement moins favorable, sera de retour. Sa région offrira des températures plus douces et au final assez peu de pluies.

Et l’art de vivre du Cap, la plus touchée au niveau touristique, régalera ceux qui lui rendront visite. Enfin, la surprise pourrait venir d’une région souvent boudée car méconnue, le Northern Cape, qui part du Cap jusqu’à la frontière Namibienne. Des paysages fabuleux, des déserts dont le fameux Kalahari. Certes peu d’hôtels, mais pas besoin de volumes en cette période. Un vrai voyage dans l’Afrique du Sud profonde en perspective.

Bref, l’Afrique du Sud collectionne les éléments favorables: le coût, la qualité, la sécurité sanitaire, l’offre large, le service et l’émergence de quelques bijoux. Ce grand pays bénéficiera d’une offre aérienne large et donc accessible aussi. Donc, il n’y a plus une minute à perdre, le départ, c’est maintenant.