Le voyage en Afrique “juste après”
On parle du monde d’après depuis les premiers jours de la pandémie. On le rêve ou on l’imagine. On pronostique comme on prévoit la fin de cette pandémie. Avec assurance et doute. Il apparaît aujourd’hui qu’il y aura peut être deux « monde d’après ». Celui, « juste après » et celui d’après, plus tard. Nous parlerons aujourd’hui de ce monde « juste après », celui qui rouvrira, celui qui repartira en voyage, celui qui se remettra de cette longue année interminable. Voici donc quelques pistes possibles et cela arrivera peut être bien plus vite que nous ne l’imaginons.
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Guérir
Cette pandémie a très durement touché l’industrie du voyage dans le monde. La fermeture des frontières, les variants auxquels on donne abusivement des nationalités (anglais, sud-africains, brésiliens). L’étranger est devenu une menace. Il est d’ailleurs assez remarquable de voir comment en pleine pandémie, les médias nationaux ont été aveugles à l’évolution des autres pays. J’en veux pour exemple les reportages et même les témoignages de scientifiques qui avouent (ou pas) leur méconnaissance de la situation sud-africaine.
Et pourtant, l’Afrique du Sud, après un mois très difficile en début d’année, s’est remise très rapidement de ce si terrible variant. Que ce soit par la régression naturelle ou l’efficacité du vaccin, on espère tous que 2021 nous fera sortir de cette période. Le voyage et tous ses acteurs vont donc devoir se remettre de cette année de vide.
Les hôtels vont devoir rouvrir ou décider de fermer n’ayant plus la force financière de se relever. Les guides et autres acteurs indépendants devront se remettre au travail ou beaucoup auront fait le choix de changer de domaine, quand c’est possible. Les entreprises (loueurs, prestataires divers, restaurants) vont devoir se battre pour la reprise et espérer ne pas perdre d’argent en 2021. La force du redémarrage déterminera la force du rebond et comment survivre. Pas de créativité à attendre dans ce monde « juste après ».
Ce monde sera mobilisé sur la survie, l’équilibre, le redémarrage. Pour le voyage en Afrique, on peut espérer une arrivée des voyageurs durant l’été, si tout va bien. Si les choses trainent encore, l’automne sera l’heure de la reprise, un peu tard. Car on ne part pas en Afrique du jour au lendemain. Habituellement, on achète son voyage en hiver pour l’été, au pire au printemps. Si la réouverture a lieu en juin, ce sera un peu trop tard pour les voyages longs courriers. Les marchés nationaux remporteront donc une fois encore la mise.
A ceux qui rêvent que tout changera, il leur faudra patienter, l’heure sera à la prudence, à la guérison, à la survie souvent. Mais il est une chose que l’on ne peut estimer encore. Avec quelle force reprendront les voyages cette année ?
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Une reprise est possible
Quelque soit la date de la reprise, cette reprise sera probablement très forte à moins que les variants ne fassent des leurs. Deux raisons à cela : ceux qui voyageaient avant n’en peuvent plus de voyager dans leur pays, aussi beau soit-il. Ceux là veulent partir. Le dépaysement, le voyage lointain, la perte de repères, voilà qui est une attente forte qui reviendra sans nul doute. Pour les voyages en Afrique, il y aura plusieurs éléments favorables : Tout d’abord, les voyages en Afrique étant assez chers, notamment ceux contenant des safaris, vont toucher une population qui a de l’argent. Or, cette population qui « a de l’argent » est celle qui a épargné.
Les médias se régalent de dire que les français ont épargné alors que les banques alimentaires sont débordées, que la pauvreté a progressé. La raison : ceux qui ont épargné sont ceux qui ont de l’argent et n’ont pas pu le dépenser à cause des restrictions. Il ne s’agit pas des petits salaires, ni même de la classe moyenne aussi lourdement touchées. Les autres se sont achetés des maisons, certains des voitures, mais il leur reste un peu et plus encore. Ceux-là , sont ceux qui ont envie et les moyens de voyager et seront au premier rang des premiers à partir. Mais alors, où iront ils dépenser leur argent pour leur voyage en Afrique ?
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Les gagnants africains du monde « juste après »
On peut estimer que si les frontières réouvrent, ces longs mois de chaines d’info, de peur, de travail sur soi, auront laissé des traces dans les envies immédiates de voyage. Des grandes espaces, de la nature, loin des villes, avec le moins d’interaction sociale, ce sera sans doute une envie majeure en 2021. Voici donc ceux qui s’en sortiront le mieux :
- La Tanzanie : c’est une énigme. Depuis que le président qui niait l’existence du Covid, est décédé, la présidente a pris la mesure du problème. En fin d’année, la Tanzanie fut l’un des gros succès de la période, les grandes réserves du Nord, les plages de Zanzibar, l’absence de contraintes pour rentrer sur le territoire, voici le cocktail à succès de ce pays. Il en sera sûrement de même une fois l’ouverture des frontières effective.
- Le Kenya : avec une gestion plus « raisonnable » de la pandémie, le Kenya n’a pas décollé comme son voisin. Plus peuplé, il subit sans doute ses mesures pourtant sérieuses. Mais ses nombreuses réserves et sa nature ainsi que la facilité de s’y rendre lui permettront de redémarrer. Il reste cependant que la côte kényane demeure déconseillée par certains gouvernements européens et cela pèse sur une impression de sécurité qui demeure importante dans le choix de la destination.
- L’Afrique du Sud : assez peuplée et appréciée pour ses villes dont le Cap, l’Afrique du Sud a aussi eu « son » variant, même si les sud-africains le contestent parfois. A force de dire et d’entendre « variant sud-africain » cela nuit à l’image du pays. Un peu comme une publicité négative diffusée sans cesse, cela marque les esprits. Et pourtant, il en existe des grands espaces et le moyens d’éviter de se retrouver dans la foule… Le redémarrage sera donc probablement plus long… mais son marché domestique l’aidera peut-être à passer outre.
- La Namibie : la distanciation sociale faite pays. 2 millions d’habitants dans un pays grand comme la France, une collection de déserts, que l’on peut parcourir en liberté au volant de sa voiture, la nature version XXL, la solitude et l’ailleurs en même temps. La Namibie sera sans nul doute l’une des gagnantes du « juste après ».
- Le Botswana : plus difficile d’y voyager avec sa voiture, l’isolement de ses hébergements, la nature et la faune si riche, la taille des structures (rarement plus de 10 chambres), le plein air. Tout concourt à faire du Botswana, l’une des destinations qui reparte vite. Appréciée des américains et de ceux qui peuvent se l’offrir, ce pays repartira aussi assez vite probablement. La Zambie, dont le mode de voyage est quasi similaire connaîtra aussi sans doute une telle reprise.
- Madagascar : Ce pays est un mixte de beaucoup de choses : des rencontres, mais aussi une nature vierge et incomparable, de belles plages. Bref de l’aventure mais aussi du repos et des rencontres. Madagascar pourrait repartir. Mais le président nie l’efficacité du vaccin et expose son pays à rester en dehors des projets estivaux. Les fans reviendront et au final. Il n’en reste pas moins que dans le Sud ou même le Nord, le charme de Madagascar réside dans l’interaction avec les malgaches eux-mêmes… Donc dans un contexte de reprise et d’évitement des interactions et sans politique vaccinale, au mieux la reprise sera modérée.
- Le Sénégal : avec une gestion assez bonne de la pandémie, le Sénégal est aussi une destination appréciée pour sa population et la richesse des contacts que l’on peut établir. Mais si proche de la France, par la langue du moins, le redémarrage arrivera. Mais, la saison étant surtout d’octobre à avril, il est fort à parier que le Sénégal ne reparte qu’en fin d’année… ce sera difficile.
- L’Ethiopie : même scenario pour l’Ethiopie dont les paysages et le patrimoine sont des moteurs certains. Mais la situation très complexes voire dramatique que le pays traverse dans le Nord, remet sérieusement en question une éventuelle reprise en 2021. En effet, le Tigré est en proie à une guerre civile, rendant la zone impraticable et coupant le pays d’une part non négligeable de ses attraits. Il n’y a donc pas que le Covid, les conflits et autres risques sont toujours là pour décourager les voyageurs.
- L’Ouganda et le Rwanda dont le highlight demeure la rencontre avec les grands singes repartiront aussi doucement car ils s’adressent aussi à une clientèle de voyageurs assez argentés. La situation de l’Ougandais demeure comme toujours assez instable et certains choix locaux sont discutables et donnent mauvaise presse à la destination. De son côté, le Rwanda est plutôt devenu la suisse africaine avec ce côté rassurant. Et pourtant, la France continue de déconseiller le parc des volcans, brisant la possibilité de voir les gorilles des montagnes. Les américains eux ne s’embarrassent pas de telles recommandations.
Voici donc cette photographie possible (je dis bien possible) de ce monde « juste après ». Oubliez le voyage vert, les soucis éthiques divers, ce monde juste après sera un monde de reprise, un peu en mode “sauve qui peut”. Il sera ce monde post crise qui se remet et veut croire au retour au monde d’avant. Mais ne nous trompons pas, ce monde « juste après » ne sera pas le monde d’après. Nous y reviendrons bientôt. Le monde d’après se construira et l’on peut rêver qu’il soit un monde meilleur à bien des égards et que le voyage prenne sa part. Nous aurons alors tous notre rôle à jouer. Pour l’instant, on espère juste la reprise, la reconstruction. Pour le reste, ce sera juste après.
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